• Radiographie

     

     

    A partir d'un photogramme issu d'un film (pellicule 35mm), cette vidéo interroge la nature d'une image en opérant tel une radiographie. En focalisant mon attention sur l'unité temporelle cinématographique la plus petite (une image sur les 24 qui composent une seconde), j'arrête le mouvement et donc le temps inhérent au cinéma. Lentement, de manière quasiment imperceptible, l'image perd sa couleur puis sa chair. Un nouveau mouvement s'initie : celui de la pensée. Cette projection à taille cinématographique interroge le regard mais aussi la notion du désir, à travers la dépossession totale des composants de l'image. L'image se révèle peu à peu et montre qu'elle n'existe que si elle est regardée. Sa lente disparition parachève la monstration de sa véritable nature : la lumière.


     


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    Vanités


    Ce dispositif vidéo qui fait écho à Radiographie et Lumière silencieuse propose au spectateur d'attrapper une image projetée sur un support à emporter. Provenant de photogrammes issus de pellicule 35mm, cette succession dd'images fixes utilise le found-footage afin de questionner l'utilisation que l'on fait des images. In vité à se servir d'un mouchoir jetable, le spectateur n'emporte avec lui qu'un souvenir et le support qui a servi à l'existence de l'image. Cette expérience interroge la nature même de l'image et confronte sa matérialité à sa fugacité.

     


     

     

     


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    Envahissements

    (série réalisée à partir de pellicule 35mm)

     

     

                                                                                                                                                                    Meurtrières

     

     

                                                                                                                                                                      Endormies

     

    Women always fall and sleep

    (Vue de l'exposition "Expositif")


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    D'un point à l'autre

    (dispositif vidéo pour deux escaliers)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ce dispositif aborde la notion de traversée et de corps dans l'espace par la projection d'une vidéo dans un lieu voué au passage (un escalier). Sur les marches, des morceaux de miroir sont posés, invitant le spectateur à s'arrêter, s'asseoir, et regarder la vidéo projetée au dessus de lui à travers le miroir. Il n'aura alors alors qu'une vision fragmentée de l'image, tout comme nous n'avons que des visions partielles de nos souvenirs.

    La vidéo nous donne à voir le défilement du paysage que parcourt un bus, entrecoupé d'images souvenirs, celles qui apparaissent de manière spontanée lorsque l'on se rend d'un point à l'autre par le train, le bus, le métro et que notre pensée divague.

     

                                                         

     

     

     

     

     

     


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  • Peeping tom

    L’Ecole Supérieure d'Art de Metz offre un point de vue privilégié sur l’Esplanade et durant les travaux effectués pour le nouveau parking de la place de <st1:personname productid="la R←publique" w:st="on">la République</st1:personname>, on a pu passer du temps à observer les ouvriers dans ce trou béant. On a pu jouir d’une situation où l’on pouvait voir sans être vu et tel un voyeur, bien au chaud dans l’école, détailler les moindres faits et gestes des passants, des lycéens qui viennent fumer en cachette, des jeunes qui s’entraînent à danser la « tectonic », des couples qui viennent s’embrasser, des vieux qui passent le temps, des chiens égarés,…

    Deux espaces (l’art et la vie) se côtoient sans jamais se rencontrer, et la position physiquement supérieure de l’étudiant (depuis la fenêtre) m’amène à remettre en question la notion de point de vue. Nous regardons des gens qui, assis sur un banc en regardent d’autres.

    Mon projet met en abîme ce regard et pose la question du statut de l’art. L’espace de l’Esplanade viendra se prolonger à l’intérieur, dans la galerie de l’école, par le biais d’un simple banc posé dans le prolongement de la diagonale formée par ceux du dehors. Deux espaces se mélangent et s’interrogent : où est la vie, où commence l’art ? En effet, l’art se nourrit (tel un voyeur) de l’observation de la vie, de la « réalité ». Depuis Duchamp et le ready-made, on peut dire que tout est potentiellement de l’art. Ce n’est qu’une question de point de vue. C’est le point de vue qui transforme un objet, une situation, en « Art ».

     


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